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“Le modèle économique encore dominant à ce jour est destructeur de ressources et se nourrit d’inégalités. Nous avons besoin de profonds changements.” Diane Binder incarne un engagement sans faille en faveur de “secousses systémiques”, seules susceptibles à ses yeux de dessiner un monde durable et désirable. Depuis 20 ans, elle s’évertue à fédérer entreprises privées, gouvernements, ONG et institutions internationales autour de projets de développement responsable. Diane commence sa carrière à la Caisse des Dépôts, gère ensuite les investissements dans le secteur privé dans les pays du sud de la Méditerranée à la Banque européenne d’investissement, devient chef de projet au ministère des Affaires étrangères, puis consultante pour de nombreuses institutions financières internationales comme la Banque mondiale. Elle rejoint Suez en 2010 comme directrice adjointe du développement international, et quitte le groupe dix ans plus tard. “Je voulais créer de nouveaux modèles d’affaires et d’engagement permettant à Suez de remplir sa mission en faveur de l’accès à l’eau pour tous et de protection des ressources naturelles, pas gérer ses risques et maximiser ses profits.” En 2015, elle crée Actions Emploi Réfugiés – “Nous avons accompagné 5000 personnes vers l’emploi !” qu’elle adossera après la crise sanitaire au groupe SOS, leader européen en matière d’entrepreneuriat social. Membre du conseil présidentiel pour l’Afrique fondé par Emmanuel Macron et du conseil d’administration de Women in Africa, “une organisation qui fait émerger une génération de femmes leaders en Afrique”, Diane fonde en 2021 Regenopolis, une initiative panafricaine qui soutient des projets à l’intersection de l’action climatique, de la préservation de la biodiversité, de la résilience urbaine et des communautés rurales. “Nous avons notamment contribué à l’initiative sahélienne de la Grande Muraille Verte pour développer les chaînes de valeur régénératives à partir d’espèces d’arbres
endémiques alimentant les marchés mondiaux porteurs
de la ‘super food’ et de la cosmétique.” En 2023, la jeune quadragénaire est l’une des cofondatrices de 700’000 heures Impact “qui utilise la microhospitalité pour contribuer à la régénération des patrimoines culturels et des écosystèmes naturels de communautés locales,
dans des lieux reculés de la planète”. Une rencontre en terre inconnue, où chacun s’enrichit de la connaissance de l’autre. La plus belle des richesses.
Portrait extrait du magazine Le Fil #3
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📰 Le Fil | Diane Binder | PGE 2003
2024-06-28 15:00:00
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2024-07-17 10:44:05
2024-06-27 15:52:18
Mishel MAKAREVICH
“Le modèle économique encore dominant à ce jour est destructeur de ressources et se nourrit d’inégalités. Nous avons besoin de profonds changements.” Diane Binder incarne un engagement sans faille en faveur de “secousses systémiques”, seules susceptibles à ses yeux de dessiner un monde durable et désirable. Depuis 20 ans, elle s’évertue à fédérer entreprises privées, gouvernements, ONG et institutions internationales autour de projets de développement responsable. Diane commence sa carrière à la Caisse des Dépôts, gère ensuite les investissements dans le secteur privé dans les pays du sud de la Méditerranée à la Banque européenne d’investissement, devient chef de projet au ministère des Affaires étrangères, puis consultante pour de nombreuses institutions financières internationales comme la Banque mondiale. Elle rejoint Suez en 2010 comme directrice adjointe du développement international, et quitte le groupe dix ans plus tard. “Je voulais créer de nouveaux modèles d’affaires et d’engagement permettant à Suez de remplir sa mission en faveur de l’accès à l’eau pour tous et de protection des ressources naturelles, pas gérer ses risques et maximiser ses profits.” En 2015, elle crée Actions Emploi Réfugiés – “Nous avons accompagné 5000 personnes vers l’emploi !” qu’elle adossera après la crise sanitaire au groupe SOS, leader européen en matière d’entrepreneuriat social. Membre du conseil présidentiel pour l’Afrique fondé par Emmanuel Macron et du conseil d’administration de Women in Africa, “une organisation qui fait émerger une génération de femmes leaders en Afrique”, Diane fonde en 2021 Regenopolis, une initiative panafricaine qui soutient des projets à l’intersection de l’action climatique, de la préservation de la biodiversité, de la résilience urbaine et des communautés rurales. “Nous avons notamment contribué à l’initiative sahélienne de la Grande Muraille Verte pour développer les chaînes de valeur régénératives à partir d’espèces d’arbres
endémiques alimentant les marchés mondiaux porteurs
de la ‘super food’ et de la cosmétique.” En 2023, la jeune quadragénaire est l’une des cofondatrices de 700’000 heures Impact “qui utilise la microhospitalité pour contribuer à la régénération des patrimoines culturels et des écosystèmes naturels de communautés locales,
dans des lieux reculés de la planète”. Une rencontre en terre inconnue, où chacun s’enrichit de la connaissance de l’autre. La plus belle des richesses. Portrait extrait du magazine Le Fil #3
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