Maud Billard-Coester débute chez Arthur Andersen, dans l’audit financier, puis le contrôle de gestion. “J’ai le goût des chiffres et de la rigueur”, confie-t-elle. Des compétences qu’elle met au service du groupe Rhône-Poulenc, où elle rencontre Alexandre Poncet, ingénieur agronome, qui deviendra son associé. Tous deux créent en 2000 une structure spécialisée dans le conseil et la distribution en ligne de produits phytosanitaires responsables. “J’ai adoré le contact avec les agriculteurs, chefs d’entreprise aux multiples compétences, exerçant des métiers durs et déjà très soucieux à l’époque de respecter leur environnement.” Maud trouve parfaitement sa place dans ce milieu d’hommes. Il en sera de même dix ans plus tard, lorsqu’elle reprendra avec Alexandre la société Kardol, un intégrateur de solutions informatiques de gestion, univers très masculin. “C’était une très belle entreprise. Nous avons appris ce métier d’intégrateur, nouveau pour nous, grâce aux cédants et à leurs 45 salariés, très engagés et très compétents.” Les deux “élèves” sont doués. Conjuguant croissance organique et externe, le Groupe Kardol passe de 6 à 49 millions de CA entre 2011 et 2022, et emploie désormais 280 personnes. “Le secteur est porteur”, relève Maud, comme pour nuancer son rôle dans l’ampleur du développement du groupe. Mais elle n’a pas été sans raison lauréate à plusieurs reprises du Palmarès Women Equity qui récompense les entreprises performantes dirigées ou codirigées par des femmes. “Alexandre et moi formons un binôme complémentaire, tempère de nouveau Maud, et nous devons beaucoup à nos équipes.” Humilité encore. Une qualité féminine ? Maud sourit. “Peut-être l’ego des femmes est-il moins développé et leur capacité à ‘faire grandir’ leurs collaborateurs(trices) plus marquée. Mais, revers de la médaille, les femmes manquent parfois d’ambition! Elles doivent oser, avoir confiance et avancer !” Pour le bien de tous(tes), comme l’atteste la réussite, collective, du Groupe Kardol.
Portrait extrait du magazine Le Fil #3
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馃摪 Le Fil | Maud Billard-Coester | PGE 1992
2024-07-12 15:00:00
emlyon-alumni.com
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2024-07-17 10:42:48
2024-06-27 16:10:15
Mishel MAKAREVICH
Maud Billard-Coester débute chez Arthur Andersen, dans l’audit financier, puis le contrôle de gestion. “J’ai le goût des chiffres et de la rigueur”, confie-t-elle. Des compétences qu’elle met au service du groupe Rhône-Poulenc, où elle rencontre Alexandre Poncet, ingénieur agronome, qui deviendra son associé. Tous deux créent en 2000 une structure spécialisée dans le conseil et la distribution en ligne de produits phytosanitaires responsables. “J’ai adoré le contact avec les agriculteurs, chefs d’entreprise aux multiples compétences, exerçant des métiers durs et déjà très soucieux à l’époque de respecter leur environnement.” Maud trouve parfaitement sa place dans ce milieu d’hommes. Il en sera de même dix ans plus tard, lorsqu’elle reprendra avec Alexandre la société Kardol, un intégrateur de solutions informatiques de gestion, univers très masculin. “C’était une très belle entreprise. Nous avons appris ce métier d’intégrateur, nouveau pour nous, grâce aux cédants et à leurs 45 salariés, très engagés et très compétents.” Les deux “élèves” sont doués. Conjuguant croissance organique et externe, le Groupe Kardol passe de 6 à 49 millions de CA entre 2011 et 2022, et emploie désormais 280 personnes. “Le secteur est porteur”, relève Maud, comme pour nuancer son rôle dans l’ampleur du développement du groupe. Mais elle n’a pas été sans raison lauréate à plusieurs reprises du Palmarès Women Equity qui récompense les entreprises performantes dirigées ou codirigées par des femmes. “Alexandre et moi formons un binôme complémentaire, tempère de nouveau Maud, et nous devons beaucoup à nos équipes.” Humilité encore. Une qualité féminine ? Maud sourit. “Peut-être l’ego des femmes est-il moins développé et leur capacité à ‘faire grandir’ leurs collaborateurs(trices) plus marquée. Mais, revers de la médaille, les femmes manquent parfois d’ambition! Elles doivent oser, avoir confiance et avancer !” Pour le bien de tous(tes), comme l’atteste la réussite, collective, du Groupe Kardol. Portrait extrait du magazine Le Fil #3
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